Vettel se plante encore: mais qu’attend Ferrari?
L’Allemand s’est à nouveau fait remarquer de la pire des façons…
- Publié le 15-07-2019 à 13h21
- Mis à jour le 15-07-2019 à 13h22
L’Allemand s’est à nouveau fait remarquer de la pire des façons… C’est à en devenir risible. On sait que Sebastian Vettel n’est pas le dernier à commettre des erreurs en course. Mais ce qui s’est produit au 37e tour du GP de Grande-Bretagne est peut-être une des pires bourdes de la carrière du quadruple champion du monde. "Max Verstappen m’a passé à ‘Stowe’, a élargi sa trajectoire et j’y ai vu une chance de revenir dans son sillage", raconte Vettel. "Puis il s’est décalé sur la droite, j’ai vu un début de porte ouverte à gauche avant qu’il se rabatte et il était trop tard, j’étais trop près et on s’est accroché. C’est entièrement de ma faute."
Face à tant de maladresse, on se demande pourquoi Ferrari ne tire pas la sirène d’alarme. Ce n’est pas avec des erreurs à répétition que la Scuderia renouera avec les titres mondiaux qui lui échappent depuis 2008. En attendant, les Rouges ont encore perdu des grosses plumes sur Mercedes.
La question n’est plus de savoir si Ferrari peut revenir dans la course au championnat mais si l’écart ne sera pas trop abyssal quand il sera temps de faire les comptes lors du GP d’Abou Dhabi. Rien que cette embarrassante question devrait inciter les bonzes du Cheval Cabré à songer à écarter Vettel. D’autant que le contraste avec Charles Leclerc, auteur d’une passe d’armes musclée mais propre avec Verstappen, est énorme. Si Seb était encore pilote Red Bull, il aurait déjà sauté sur une mine antipersonnel depuis longtemps.
À Milton Keynes, on ne chicane pas avec les boulets. Daniil Kvyat en sait quelque chose. En attendant, Vettel a dû recevoir un coup de fil incendiaire de ses anciens employeurs qui peuvent néanmoins s’estimer heureux que Verstappen ait pu continuer, compte tenu du choc impressionnant.
"Je n’ai aucune idée de comment j’ai ramené cette voiture à l’arrivée !", commente Max. "Ma colonne de direction était touchée, mon siège-baquet était détaché et bougeait à chaque freinage. Et le fond plat et l’arrière sont complètement détruits. On peut donc être heureux de finir 5e !"
Au moins, Vettel n’a pas un abandon de Verstappen sur la conscience. Le retour de flamme du Batave aurait été douloureux.